L’AmpCan ressemble à s’y méprendre à un haut-parleur de gare, en plus beau quand même. Les mêmes nécessités (résistance aux éléments et aux chocs) ayant engendré des canons esthétiques proches. On a donc un cylindre noir recouvert de PVC, grillagé par un plastique épais et résistant, nanti d’une poignée pouvant faire office de support orientable. Mais le véritable plus de l’AmpCan vient de sa batterie interne rechargeable. Pas de pile, pas de secteur ; le tout fonctionne en autonome durant quatre à six heures. Un adaptateur est fourni pour le recharger après usage. Bien vu.
Le panneau des commandes regroupe deux entrées, micro et guitar (ou autre instrument) dotées chacune d’un volume et d’un tone, le canal guitare bénéficiant en plus d’un switch de gain. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre au rendu d’un Twin, cependant le son de l’AmpCan n’est pas ridicule.
La puissance est suffisante pour être entendu confortablement dans un rayon de dix mètres. Par contre pour la guitare inutile de dépasser 3 (cette valeur dépendra aussi de la patate de vos micros), sous peine de faire saturer l’ampli de façon assez laide. La saturation volontaire par le biais du gain n’est ni extraordinaire ni désagréable. L’avantage est bien sûr de pouvoir chanter en même temps que l’on joue et là pour peu qu’on prenne garde aux niveaux on est épaté" par la capacité de l’AmpCan à conserver ses caractéristiques propres à chaque signal. Cela étant mieux vaut jouer de la country que du thrash...
Alors non, ce n’est pas l’équivalent d’un stack Marshall, mais oui, c’est un appareil tout à fait valable, dans le contexte pour lequel il est prévu.