La prose de Judge Fredd
Vous êtes ici : Accueil » Bancs d’essais » Amplis » Du puissant pour pas cher

Laney Tube Fusion 300

Du puissant pour pas cher

D septembre 1998     H 22:17     A Judge Fredd    


agrandir

Signe des temps et symptôme du succès rencontré par la marque depuis son retour au premier plan, Laney lance sa ligne d’ampli à "transistubes", nommée Tube Fusion, dans le but avoué de concurrencer les Valvestate et autres Transtube.

Ca commence bien avec une belle finition, l’ampli a l’air solide comme quoi prix serré ne rime pas avec camelote. La série Tube Fusion bénéficie d’ailleurs de pas mal des atours de la série à tube : même ébénisterie massive dans une interprétation plus "Marshallienne", même toile chinée semi rigide à l’avant, mêmes patins, même poignée confortable, même reverb à ressorts et même HP 12" HH Invader. Bref hormis le châssis, et la technologie employée rien ne change et on se trouve donc au même niveau de qualité et de robustesse que sur les amplis à tubes de la marque, ce qui est plutôt flatteur.

 

Transistubes et Valvistors

Laney Tube Fusion 300
Laney Tube Fusion 300

La solution retenue par Laney est celle qu’a adoptée Marshall avec une 12AX7 en préamplification, tout le reste étant à transistors. La marque a développé une véritable gamme allant du deux canaux de base (TF100) au quatre canaux sophistiqué (TF400). Le 300, quant à lui, possède trois canaux. Le premier est un Clean avec volume égalisation trois bandes reverb, booster de mid et bright. Ce canal sonne un poil raide, un peu sec mais se montre puissant ; de plus, suivant le micro qu’on utilise (humbucker grave par ex.) on peut obtenir plus de moelleux. Le canal 2 (Drive 1) comporte un drive un volume et un enhance qui joue le même rôle qu’une présence. Le 3 (Drive 2) comprend un gain, un master et un enhance également. Ils partagent la même égalisation trois bandes et font reverb commune. Le canal 3 produit un peu plus de disto, les deux sont assez agréables à condition qu’on positionne le volume aux trois quarts. Pour le drive on a alors toute latitude et on va obtenir des choses allant du rock de base à des sons saturé mais restant politiquement corrects sur le Drive 1 et jusqu’à l’ultra saturé, voire fuzz sur le drive 2. L’égalisation est hyper efficace . Les saturations délivrés sont modernes et assez orientées metal. Le HH Invader encaisse bien les basses et donne du coffre à l’ampli. Celui-ci se montre d’ailleurs bien plus percutant que pas mal de modèles de la concurrence. Un switch Vibe élargit un peu le son pour selon le constructeur vous propulser dans un ambiance de stadium. Pas très utile sur scène, ce réglage rehaussera vos performances domestiques pour la plus grande joie de votre voisinage. En général, on ne poussera pas les aigus trop loin, l’ampli étant assez bien pourvu en la matière un réglage au milieu suffira d’autant que le Bright du canal clair et l’enhance de chacun des Drive vous laisse toute latitude pour moduler l’agressivité et le tranchant de vos sons canal par canal. La boucle d’effets fonctionne bien, on note la présence d’une sortie casque et de deux prises footswitch l’une pour mettre la reverb en/hors service, l’autre pour commuter les canaux.

Si le reste de la série ressemble à ce Tube Fusion, on peut dire que Laney pousse le concept du Transistube un peu plus loin avec des amplis puissants, qui pourront véritablement tirer leur épingle du jeu sur scène.


Autres infos
  • Puissant
  • Bon HP
  • Qualité générale
  • Trois canaux assurant une bonne polyvalence 
  •  Footswitch non fourni
  • Prix indicatif : 3 690 F TTC env.
  • Distribution : Musikengro

 

Mots-Clefs

Amplis/Préamplis
50 W Hybride
Type d’article
Banc d’essai
Marques
Laney
Numéro
G&C 199

 

Plus sur le web


Rechercher

5 articles au hasard

1.  La Junior Plus

2.  Les plus

3.  L’autre grand classique nippon

4.  Metaal Graal

5.  Fender au pays de la saturation


Dans la même rubrique

21/01/2017 – Crunch master

21/10/2016 – Hard as a rock !

25/08/2016 – Le changement c’est maintenant

21/06/2016 – Pas assez cher mon fils…

20/04/2016 – Poulbot