Ce qui change : on a deux boutons sur le côté pour la section fuzz : un drive et un volume. De plus, un deuxième switch est ajouté sous la partie pédalier. On a donc un switch à droite et un à gauche. Ce dernier déclenche la wah wah, celui de droite, la fuzz. On n’a aucun mal à mettre en marche les effets séparément, il suffit de faire peser son pied sur l’angle supérieur droit ou gauche du pédalier. On peut également les enclencher en même temps en laissant son pied bien au milieu. La fabrication ne souffre aucun reproche, la pédale est stable et assez confortable. Seul problème, aucune sérigraphie sur le boîtier pour nous indiquer si l’on a affaire à l’entrée instrument ou à la sortie jack, ou bien encore au drive ou au volume de la fuzz. Coup de poker obligatoire donc...
Ce qui frappe d’entrée, c’est l’interactivité des deux sections et de leurs différents réglages. Ainsi, lorsqu’on a enclenché la fuzz on a son assez grumeleux, qui reste assez sourd même tous réglages à donf’. Par contre, dès qu’on enclenche la wah par-dessus la fuzz, on se retrouve en quelque sorte avec un réglage de tonalité au pied. Dans cette config, si on bascule la pédale vers l’avant, on peut retrouver peu ou prou les sons du Tonebender de la marque. Si on parcourt toute la course du pédalier très lentement on a presque un effet de flange et donc en revenant en arrière, on peut imiter l’effet cyclique propre au flanger. La wah seule sonne bien, avec un éventail de fréquences impressionnant.
Cette wah/fuzz est vraiment intéressante, originale, et sans réel équivalent chez la concurrence si l’on additionne l’éventail des fréquences parcourues par la wah wah, le caractère spécifique de la fuzz, et l’interactivité des deux.