Comme les autres pédales Tone Works, cet écho, stable et robuste, accepte une alimentation par quatre piles bâton de type LR6, ou par le secteur avec un transfo à la norme Boss. Comme elles également, il possède, outre un switch Hi/Lo sur l’entrée instrument, quatre réglages, temps de delay, feedback, Hi damping, niveau de sortie qui, par simple basculement d’un interrupteur (sélecteur de paramètres), se métamorphosent en prédelay, Hifi/Lofi (simulant les performances plus ou moins bonnes d’une bande magnétique virtuelle), Lo damping et Ducking. Ce dernieri, en jouant sur le volume des répétitions les fait passer à l’arrière-plan. Elles deviennent presque inaudibles et ne reprennent du volume que lorsqu’on s’arrête de jouer. Enfin, on dispose de deux mémoires pour sauvegarder deux réglages de delays différents (un slapback et un plus long par exemple) qui seront immédiatement rappelables sur scène. Autre avantage, si l’un de vos titres a un tempo calé sur un temps de delay précis, vous ne tâtonnerez plus puisque c’est en mémoire.
A l’usage, on apprécie le Ducking, mais attention à ne pas trop forcer dessus, car la différence de volume des répétitions entre les périodes où vous jouez et celles ou vous ne jouez pas devenant trop importante, le tout finit par ne pas sonner très naturel. Le 301 ne dispose que d’une seconde de temps de retard ce qui est à la fois peu (mais c’est un écho et non un delay) et largement suffisant pour un tas d’utilisation courantes. Si les deux Damping sont moyennement intéressants, la simulation de l’état de la bande (Hifi/Lofi) permet de simuler un écho antédiluvien de façon très réaliste. Bref, une pédale sympathique sur laquelle il faudra tout de même passer un peu de temps pour en tirer le maximum. Mention spéciale pour le Ducking et les deux mémoires.