Disons, en schématisant, que le chorus est une unité de delay spécialisée : prenez une ligne à retard cantonnée à des temps de delay compris entre, grosso modo, 10 et 30 ms, faites subtilement et cycliquement varier ce temps de plus et moins 5 millisecondes autour du temps que vous aurez fixé grâce au réglage "depth", mixez le signal obtenu avec le signal de départ, et le tour est joué. Le "rate" vous permet de déterminer la vitesse à laquelle la variation s’effectue. Le chorus grossit le son à la manière d’un delay en doublage, enrichi d’un effet légèrement tournant dû à la variation du temps de retard.
Encore une fois, on aura intérêt à caler ladite variation sur le tempo du morceau joué pour plus d’efficacité. On trouve le chorus en pédale, certaines intégrant même une égalisation ou des filtres (Boss CE-5 et CH-1) et/ou offrant une image stéréo (DOD FX 68), dans la plupart des multieffets et des amplis de casque (Korg Pandora). Note : le chorus pose deux problèmes : d’une part, il a été tellement utilisé qu’il en est devenu un peu saoûlant, veillez donc à ne pas trop forcer sur les réglages, d’autant que, deuxième problème, si vous êtes plusieurs à l’utiliser simultanément dans votre groupe, cela peut créer des interactions peu musicales.