Il possède deux canaux : un clair avec volume, égalisation trois bandes et réglage de reverb, plus un saturé avec drive, volume, égalisation trois bandes et réglage de reverb. On note que chaque canal dispose de sa propre égalisation et de son propre réglage de reverb. Mieux, le drive du canal saturé peut fonctionner selon deux modes : Drive et More Drive. Le premier donne accès à des sons allant de crunch (drive à 3 ou 4) à une saturation rock/hard (à partir de 5 au drive), tandis que le second ajoute une corpulence et une légère compression propices au metal et autres joyeusetés pourvu qu’on ait bien réglé l’égalisation. Cette dernière est par ailleurs très bien adaptée aux deux modes. On peut donc fonctionner comme si on avait trois canaux (clean, crunch et saturé par exemple) d’autant que les deux modes du Drive sont commutables tant en façade qu’au pied via le footswitch fourni qui commute également les canaux. Les sons délivrés par le canal saturé sont extrêmement musicaux, chaleureux et variés pour peu qu’on mette le volume à au moins 3 pour profiter des fréquences graves en attaquant le HP avec suffisamment de puissance. En son clair, on retrouve de belles sonorités, larges, profondes et claquantes, le classique de chez Fender en quelque sorte.
De par sa conception intelligente sa simplicité d’utilisation et la qualité de son HP, le Stage 100 s’impose comme un excellent ampli de scène pour qui cherche quelque chose de compact léger, performant et polyvalent. Si l’on ajoute qu’il possède un boucle d’effet, une sortie line au format XLR, la possibilité de brancher un baffle externe et un prix très mesuré, on arrive presque à un sans faute.