La PS1 adopte le corps de la Dinky, modèle US d’obédience stratoïde. En aulne, il reprend, les chanfreins de confort de son inspiratrice en y rajoutant un amincissement bienvenu au niveau du talon du manche. Cela dit l’épaisseur de la jonction manche corps, à la seizième frette, reste respectable. Le manche, d’une pièce d’érable avec crosse rapportée présente un profil assez plat et un finish satiné qui aident les déplacement de la main. La touche, vingt-deux cases, en palissandre, dotée de frettes larges, est elle aussi assez plane. La lutherie de la PS1 s’avère exempte de défauts et plutôt agréable sous les mains pour une guitare de ce prix. L’accastillage se compose de six mécaniques Jackson à bain d’huile, de deux attaches de bandoulière Xlarges et d’un vibrato de type Strato. Même influence, hormis le double J70, pour l’électronique, fixée sur le pickguard, qui comprend deux simples J135 et un double, servis par un volume, une tonalité et un sélecteur 5 positions.
A l’usage, on constate tout d’abord que le vibrato, comme c’était prévisible, ne supporte pas un usage intensif, mieux vaudra donc être doux si l’on veut rester accordé. Une fois branchés, les micros font montre d’un niveau de sortie conséquent, et de sonorités très honorables. Le double possède des attaques franches et claires ainsi qu’un sustain de bon aloi. Il est aussi exploitable en rythmique qu’en chorus. Les simples, dont les meilleures performances s’observent en sons clairs et crunchs permettent une approche très valable de l’univers fendérien. Pas de mauvaise surprise côté sons, avec des micros qui correspondent à ce qu’on en attendait.
La PS1 conviendra aux débutants soucieux de commencer sur un instrument de qualité ainsi qu’à ceux qui, souhaitant placer utilement leur maigres économies, seront séduits par son bon rapport qualité/prix.