L’animal semble plutôt bien fait : vynile assez épais, bien posé malgré une petite imperfection sur un des angles jouxtant le panneau des commandes sur le modèle testé, poignée de cuir, cornières plastique solides (les mêmes que sur les grosses têtes de la marque) qui assureront une bonne protection de l’ébénisterie, toile grise barrée du logo Laney rehaussée d’un liseré blanc, panneau des commandes métalliques vers l’arrière de la face supérieure de l’engin, potards mini flèche, tout baigne.
Le LG35R aligne un volume, un drive accompagné de son switch de mise en fonction, un master, un switch Scoop qui creuse le rendu façon gros killer de la mort, une égalisation 3 bandes, une reverb, une entrée CD/MP3, une entrée footswitch, une sortie HP externe et une sortie casque. Cette connectique confirme la vocation ampli d’appartement, ampli pour s’exercer, du petit Laney.
Les sons clairs sont assez jolis, mais dès que l’on monte le volume en forçant un peu sur les basses on sent que le 10 pouces atteint ses limites émettant des vibrations pas très musicales de temps à autres. On fait à peu près les même constatations lorsqu’on enclenche le drive, les sons restent sympas et flatteurs tant qu’on ne dépasse pas la moitié de la course du master, après... Le Scoop creuse le son un peu comme sur les Valvestate Marshall c’est idéal pour les rythmiques en dropped D. La reverb est au niveau de ce qu’on attend dans cette gamme de prix et là encore on veillera à ne pas exagérer.
Le LG35R est un petit ampli sympa pour jouer tranquille chez soi ou faire ses premières armes. Si vous le trouvez trop puissant ou si vous cherchez encore moins cher, sachez qu’il a deux petits frères de 10 et 15 W.
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