La pédale adopte sans surprise le format MXR habituel dans une livrée vert foncé à paillettes plutôt réussie. C’est compact, solide et stable une fois qu’on a collé les petits patins caoutchouc autocollants fournis. Connectique simplissime : entrée instrument, sortie vers ampli et prise alim 9V au format Boss, la pédale acceptant aussi une alimentation par pile. On dispose de trois réglages : Delay ajuste le temps de delay jusqu’à 600 ms, Regen le taux de répétitions et Mix la balance Dry/Wet. Un switch blanc, Mod, à LED bleue, met en marche la modulation dont on va pouvoir régler la profondeur et la vitesse à l’intérieur de l’engin à l’aide de deux trim-pots. Si vous ne possédez pas de tournevis d’horlogerie, c’est même pas la peine d’essayer. Je n’ai absolument pas pu toucher à ces réglages car les orifices sont à la fois très étroits et assez profonds (je vous ai repéré les grivois ;-), et donc je ne peux que supputer (les mêmes...) sur l’éventuel léger chorus que cela peut induire.
Pour le reste, on est ravi de retrouver des couleurs de delay (attention hein c’est pas de l’écho, c’est du delay) que l’avènement des effets digitaux avait vouées à l’oubli avec plus de chaleur et une dégradation des répétitions progressive qui sonne naturel et se marie très bien avec les lampes. Slapback en son clair, léger delay long derrière un solo, c’est parfait. Cela étant, il y a de la perte c’est inhérent au caractère analogique de l’effet. Ayatollahs de la pureté du signal s’abstenir.
Le Carbon Copy ravira les nostalgiques du delay analogique et trouvera aisément sa place dans une panoplie d’effets de type vintage, au même titre que le Phase 90 ou le Dyna Comp.
Vous pouvez d’ailleurs entendre ces trois effets dans la vidéo ci-dessous