Son boîtier noir, assez classique, a été élargi pour accueillir une série de réglages sur la droite.
D’abord, on a le choix entre deux inducteurs, l’un pour un effet wah « british », traditionnel, correspondant à celui de la Vox 847, l’autre, « américain », plus moderne, plus agressif, avec un range démarrant moins bas et montant plus haut dans les aigus. Un voyant vert indique sur quel inducteur on se trouve, bien qu’on les différencie aisément rien qu’à l’oreille. Ensuite, un switch nous fait passer de wah 1 à wah 2, voyant rouge allumé. Là, on dispose, en plus, d’un drive (potard chicken head crème) qui booste la wah jusqu’à +10 dB et d’un mini switch Voicing donnant accès à une couleur plus sombre avec de faux airs de Talk Box.
Pour le reste, c’est du Vox standard, système à crémaillère, entrée, sortie, prise alim 9VDC, la pédale acceptant aussi d’être alimentée par pile 9V. Le fond s’orne d’un dessin représentant Joe Satriani accompagné de sa signature.
Plutôt bien vue
Les diverses combinaisons dotent la pédale d’un grand nombre de possibilités rendant, la BBW plutôt versatile aussi bien en son clair qu’en son saturé, dans un esprit vintage comme moderne. Un peu d’exploration et, très vite, on sait exactement sur quoi agir pour obtenir qu’on veut. La Big Bad Wah est musicale ; on lui reprochera juste une légère raideur sur son clair, moins sensible sur l’inducteur traditionnel et en wah 2. Elle se montre particulièrement gratifiante en son saturé ce qui ne surprendra pas vu l’endorseur, et, mieux encore, on petit jouer sur sa couleur en saturé et pencher aussi bien vers le heavy rock/hard rock etc. que vers le metal/shred et cie.
Joe Satriani et Vox nous proposent une wah qui se démarque un peu des autres, cherchant à couvrir un champ d’applications assez large, bref une pédale signature qui allie personnalité et versatilité.