Alors bien sûr, on pense fortement à l’Universe Ibanez lorsqu’on la découvre. Le corps stratoïde, en aulne, de la Dinky y est pour beaucoup, même si ses formes sont plus douces et qu’il ne comporte pas de poignée. Le manche, en érable, évidemment plus large, sept cordes obligent, reçoit une touche 22 cases en palissandre équipée de frettes jumbo et de repères dents de requin. Il est fixé au corps en quatre points à hauteur de la dix-septième case et se termine par une tête Concorde reverse équipée de sept mécaniques Jackson à bain d’huile. Le choix d’une tête renversée est hardi car la corde présentant le plus de longueur après le sillet est aussi la plus grosse, le Si.
Heureusement, que ce modèle est équipé d’un vibrato à blocage sous licence Floyd Rose autrement la tenue de l’accord des cordes les plus grosses serait sujette à caution. Ce vibrato modèle JT770LP, fonctionne bien mais détend trop tôt les cordes empêchant son utilisation sur toute la longueur de la course.
Les micros sont des doubles Duncan Design à quatorze plots HB7N côté manche et HB7B en aigu. S’ils fonctionnent bien, rendant distinctement les notes jouées sur la grosse corde de Si et donnant des résultats plus qu’honorables tant sur le jeu en accord que sur les chorus, on constate une trop grosse différence de volume entre les deux micros sur le modèle testé, à vérifier donc. A part cela, la Dinky ouvre la porte du gros son caverneux et se montre plutôt agréable tant au point de vue du son que du confort de jeu.
Voilà une guitare assez réussie qu’on aurait préférée légèrement moins chère, mais dont les qualités peuvent éventuellement faire oublier le porte-monnaie.