La PCS1 est un modèle économique, d’où sa structure en plastique moulé. Cela ne l’empêche pas de présenter de bonnes qualités de robustesse et de stabilité, même si la concurrence plus huppée et plus lourde fait un peu mieux en la matière. Petit regret, les patins auraient pu mieux gripper le sol. La course assez courte du pédalier séduira les fans d’Hendrix, sa dureté moyenne est assez bien dosée, la mise en fonction de l’effet s’effectue facilement. Les connexions instrument et ampli sont placés sur le devant de l’engin ce qui est plutôt pratique. Moins évident, l’emplacement de la prise d’alim à mi hauteur, sous le pédalier côté gauche : même si elle est plutôt bien protégée la fiche et le fil de l’alim peuvent s’avérer gênants. C’est dommage car il restait de la place sur le devant. Cela étant, vu la faible consommation en pile d’une wah, on peut des passer du secteur
L’effet wah délivré, même s’il ne ressemble pas à la sacro sainte Cry Baby, un peu moins joufflu avec moins de "ouuu" et plus de "uuuah", s’avère équilibré progressif dans son balayage des fréquences et parfaitement exploitable tant dans un registre funk que rock/hard rockl
Le seul véritable problème de cette pédale vient du dumping auquel se livre la concurrence. A ce niveau de prix il devient en effet difficile pour les pédales économiques d’emporter la décision, la différence étant souvent inférieure à 200F. Que cela ne vous empêche pas d’essayer la Proel car elle possède d’autres arguments que son seul prix.