La pédale reprend le châssis Morley habituel agrémenté d’une jolie couleur orange, d’une sérigraphie mi-gothique, mi-japonaise et d’un très beau dragon sur le pédalier. En-dessous, on trouve le compartiment pour la pile 9V et un large sticker recevant la signature de maître Georges et son numéro, le 269 dans le cas qui nous occupe. La Dragon fonctionne selon deux modes, grâce au switch sis en bas à gauche : le premier se rapproche de celui d’une wah standard, le second dit « Wow » est plus prononcé sonne plus « vocal ». Juste devant le switch, le potentiomètre Loudness ajuste le boost, jusqu’à +15dB.
La pédale se montre agréable à utiliser, le mode Wah fonctionne bien en son clair comme en son saturé, le Wow, en son clair, fait quasiment office d’envelope filter, et se montre très expressif, très sympa, présent et bien audible sur les sons saturés. On pense à la Vai, avec un effet qui se rapproche énormément de la voix, des sons qui articulent quasiment des voyelles. Le Boost sonne assez naturel mais moins présent en son saturé, ce qui est logique. Bref, la Dragon est un sans faute à un détail près : le système optique, sans switch, s’il a l’incontestable avantage de mettre l’effet à disposition de manière instantanée, présente un inconvénient majeur lorsqu’on utilise le boost, il est absolument interdit de revenir à la position zéro car alors, les effets (wah et boost) sont coupés et lorsque vous réappuyez sur le pédalier ils se remettent en route, ce qui, concernant le boost, se traduit par des sautes de volume peu musicales. C’est un coup à prendre et ne gênera pas ceux qui ne s’en serviront pas.
Avec la Dragon, Morley et Georges Lynch signent une wah musicale, jolie, exclusive, à l’éventail d’applications assez large avec le petit bémol mentionné plus haut.
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