Le Stealth, ben, c’est une brique noire, assez légère quand on pense à la puissance dont elle est capable avec des ailettes de refroidissement sur les côtés, un Level qui va ajuster le volume, deux entrées Ch.1 et 2, deux sorties plus une troisième, CH.1 mono (bridged). Cela veut dire qu’on peut entrer en mono ou en stéréo et sortir en mono ou en stéréo, le Stealth revendiquant 150W sur la sortie mono ou 75W si l’on utilise les deux sorties. L’ampli fonctionne en 19 VDC avec son transformateur fourni, transfo presque aussi gros que l’ampli lui-même. Là, plan un peu lourdingue le shuko était équipé d’une prise US. Renseignement pris c’était une erreur au moment de l’envoi, donc ça ne devrait pas vous arriver.
J’ai testé le Stealth d’abord avec un pédalier préampli en mono et là j’ai juste halluciné de la patate dégagé par nu si petit appareil, n’ayant d’autre outil de mesure que mes oreilles je ne garantis pas les 150W RMS mais je peux témoigner que ça ramone sévère ! Du coup, j’ai sorti mon pedalboard avec juste un Riff Shooter pour générer le graoûh et le résultat fut à ce point bluffant qu’aller faire un gig sur lequel on me fournirait un baffle Marshall en emportant juste le Riff Shooter et le Stealth serait tout à fait envisageable.
Si on rajoute qu’on peut très bien s’en servir en stéréo, ou à deux sur un petit gig en bénéficiant chacun de son preamp et de son baffle, sans interférence, le Stealth est un vrai petit bijou, qui ne chauffe pas trop et ne prend quasiment pas de place. Un super ampli de puissance qui mérite d’être plus largement connu.
Une démo très intéressante qui compare le Stealth à l’ampli de puissance d’un Peavey 6505 (à lampes donc), un Kemper étant utilisé comme preamp. Regardez bien toute la vidéo car il y a deux séries d’essais et si la première est à l’avantage du 6505, le Stealth impressionne dans la seconde.