Le Pocket reprend le look haricot rouge de son grand-frère en quatre à cinq fois plus petit, avec une carrosserie plastique. Comme ce fut le cas pour la série Spider III, il est gorgé de presets (plus de 300) mis au point par des artistes (Bumblefoot, Killswitch Engage entre autres...) et des musiciens de studio.
Y a guère de boutons
Sur le dessus, commençons par les deux boutons circulaires du bas. Celui de droite sert de Tap pour déterminer la vitesse d’un effet ou le temps de delay à la volée et lorsqu’on le maintient enfoncé il donne accès à l’accordeur intégré. Celui de gauche est là pour sauvegarder les presets et, maintenu enfoncé, il change la fonction des quatre potentiomètres qui le surplombent. En mode normal, on a de gauche à droite :
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le Drive
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Effects qui permet soit de régler un effet de modulation déjà présent, soit d’introduire quelque chose variant entre chorus, flange et vibrato suivant la position, si aucun effet de modulation n’est présent dans le preset
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Delay qui joue sur le volume des répétitions du delay s’il y en a un et permet de rajouter un delay sur un preset qui n’en contient pas, le tap fixant le temps de retard
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le Volume.
En mode alternatif (bouton circulaire maintenu) les mêmes agissent sur basses, mids, aigus et reverb.
Jusqu’ici tout va bien c’est simple, ergonomique malgré l’économie de boutons. Là où ça se gâte un peu c’est avec le bouton à quatre directions à gauche du tout petit écran. Là, on est censé pouvoir choisir le mode de classement des presets (Band, Style et User), faire défiler les banques puis les presets eux-mêmes. On regrette que le Pocket Pod n’intègre pas un GPS, parce que la navigation dans les menu est plutôt fastidieuse même si elle reste logique.
Heureusement à l’avant de l’appareil on trouve une prise USB. Autrement dit en téléchargeant le logiciel gratuit Vyzex Editor sur le site Line 6 (il faut juste créer un compte), vous pourrez ensuite éditer vos presets directement sur votre ordinateur à l’aide d’une interface entièrement graphique et par exemple, regrouper très facilement vos presets favoris dans une banque User ce qui vous simplifiera la vie une fois déconnecté de l’ordi.
A l’arrière de l’engin, s’alignent une entrée CD/MP3 pour jammer avec vos artistes préférés, une sortie pour attaquer une ampli guitare, une sortie directe/casque, une prise pour alim externe 9VDC (non fournie) et l’entrée guitare.
Une agrafe métallique servant à accrocher le Pocket à sa ceinture et la trappe abritant les 4 piles 1,5 V LR03 (4 sont fournies avec l’appareil) occupent le dos de l’appareil.
Line 6 déroule tranquille
Au niveau son pas de réelle surprise : il y en a plein, ils sont très variés, couvrent l’ensemble des besoins des guitaristes actuels et passés, les presets constituent de bonnes bases à partir desquelles développer les vôtres et font preuve du même niveau de qualité que ceux de tous les produits Line 6. Toutes les sorties marchent bien même si je doute qu’on puisse utiliser la sortie vers ampli dans un contexte scène du moins dès qu’on joue dans une formation un peu musclée.
Line 6 décline ses produits sous toutes les formes possibles, ce Pocket Pod en est une brillante illustration. Voici un ampli de casque, de voyage, de home studio et plus encore super compact, bien pourvu en sons et en connectique, pour un prix ma foi fort alléchant.