B
BC RICH
BC Rich présentait ses Mockingbird nouvelle mouture, très Les Paul dans l’esprit avec corps acajou, table érable, binding, deux doubles routés comme une LP, plutôt sympas. Moins civilisée, la Warbeast, un mix de Warlock pour l’arrière et de Beast pour les cornes. Encore plus radicale, la Warbeast WMD (Weapon Of Mass Destruction) opte pour des micros Rockfield Fat Ass en aigu et Mafia en grave, sans compter un finish onyx gloss aux bords soulignés de rouge. Cette finition WMD est aussi dispo sur la Son Of A Beast.
Enfin, s’il vous en faut plus de chez plus, si vous avez la testostérone qui coule sous les bras, la Draco est la guitare qu’il vous faut. Tellement délire pour une gratte de série, que c’en devient de l’art.
C
CORT
Cort unifie ses crosses : désormais tous ses modèles (à de rares exceptions) arborent celle, assez élégante, de la série KX. Sinon pas vraiment de nouvelle guitare mais des évolutions bienvenues : la gamme EVL s’enrichit d’une X4, forme strat, corps acajou, manche maple vissé, vibrato à blocage et config HSH (deux EMG-HZ H4, et un S3) ; évolution encore pour la KX1Q, corps et manche (collé) acajou, table érable, avec de nouveaux coloris et, dorénavant, des micros EMG-HZ, mais en version décapotée (OPEN SA1(F) et TB1(R)). Même traitement micros pour la M600.
Évolution toujours dans la gamme acoustique de la marque coréennes : deux modèles au corps jusqu’ici en acajou, sont maintenant proposés en version palissandre, la E100R et la MR720 équipée d’un préampli Fishman Classic 4 avec accordeur à diodes.
D
DANELECTRO
De nouveaux coloris pour et des micros améliorés pour la ’59 Dano et reissue de la Dano Pro aux formes angulaires.
DEAN
Dean fêtait son trentième anniversaire d’abord avec deux guitares 30th anniversary une V et un ML qui ne seront disponibles que pendant l’année 2007 en 100 exemplaires (m’étonnerais qu’il en reste beaucoup), ensuite par une explosion de nouvelles finitions (ML Warbird, V Inferno, Vendetta Revenge), une inflation de nouvelles Dimebag Electrics (quand on tient un filon...) toutes plus flashy les unes que les autres, 5 nouveaux modèles signatures, une strat HSH avec Floyd pour Michael Angelo Batio, une très belle 7 cordes avec Floyd pour Rusty Cooley, une nouvelle déco flammes pour Michael Shenker, une Soltero à un seul micro pour Leslie West et une V en série limitée pour Rick Emmett (Triumph).
En 2007, on pourra aussi acheter des V des Z et des ML en korina ou se pencher vers la seule réelle nouveauté, la Split Tail dont le corps est un mix entre une V et une SG, faut aimer...
Sans oublier LA nouvelle : Dave Mustaine (Megadeth) rejoint la Dean Team avec deux modèles dont l’un en série limitée.
DAISY ROCK
A l’heure où beaucoup de marques se diversifient en sous-traitant en Asie, Daisy Rock annonce sa première guitare entièrement made in America, la PinkLabel forme Les Paul à manche vissé, tout acajou, deux doubles Seymour Duncan ’59 et JB (classique mais efficace), Spertzel à blocage, le tout rose bien entendu. La série Retro-H>(demi-caisses, mini-humbuckers) se décline désormais aussi en version Deluxe et gagne un Bigsby dans l’affaire. Quant aux nouvelles Rebel Rockit, ce sont des Stratos version Daisy Rock avec deux choix de pickguard, Supernova (un vague truc en forme d’explosion, assez seyant d’ailleurs) ou Heart (coeur).
E
ERNIE BALL/MUSIC MAN
Ernie Ball lance une Wah qui reprend le châssis à toute épreuve de ses pédales de volume, des Strap Locks avec bouton « détache-rapide » et les Wonder Wipes pour nettoyer ses cordes, faire reluire son instrument (...) ou entretenir sa touche.
Ernie Ball/Music Man est une des dernières marques américaines à fabriquer tous ses instruments aux U.S.A. Fière de ça, la marque sort des séries limitées appelées Ball Family Reserve Series. Le mot famille est à prendre au sens large, mais le fait est que les deux premières guitares disponibles tapent fort : une John Petrucci F-1 (aulne, érable et acajou, vernis translucides marron ou noir) conçue avec le guitariste de Dream Theater et une Steve Lukhater Model (mêmes bois, vernis tranlucides rouge ou bleu), toutes deux très affûtées et exclusives.
ESP
Grosse activité chez ESP qui présentait presque 40 nouveautés (nouveaux finish, nouveaux modèles, reissue etc.) ESP et LTD confondues.
Une flopée de signatures d’abord, les KH20 et GL20 séries anniversaires et limitées des guitares de Kirk Hammett et de Georges Lynch (vous savez la strat camouflage avec les bombes et la tête banane reverse), la GL56, Lynch toujours, mais reissue de son modèle classique traité un peu à la Blackie avec vernis arraché, trace d’usure, de clopes etc., la Will Adler, une Eclipse à vernis camouflage et inlay drapeau américain qui se déclinera aussi en LTD, la Jeff Hanneman (Slayer) UC pour Urban Camouflage (sinon c’est la même), la Stef-7 version 7 cordes du modèle Stephen Carpenter (Deftones) (+ version LTD), la Gus G. (Firewind) sorte de ML retaillée (+ LTD), la Max Cavalera (Soulfly) AX (+ LTD) une AX mono-humbucker avec repères de type logo Soulfly, et en LTD uniquement une Alexi-200 version manche vissé de la 600 d’inspiration Randy Rhoads et uneLTD Wayne-600 signature Wayne Static (Static-X) sur base FX (Explorer like), un humbucker, recouverte de métal à la James Hetfield.
Introduction des Vintage Plus, de type Stratocaster au vernis patiné et abimé par endroits, équipées de 3 Seymour Duncan SSL-1, de Gotoh à blocage et d’un vibrato Wilkinson et de la M-I NTB une strat à tête reverse, manche traversant, cordes traversantes, un double, toute de noir vêtue.
En LTD, pas mal de modèles remplacés par de nouvelles moutures qui garde la même nom en y ajoutant une centaine ou une unité (H-400 -> H-500, H-250 -> H-251) ou disponibles en de nouvelles finitions, introduction de la PB500, à philosophie Les Paul à mi-chemin entre Gibson et PRS pour le look.
Le stand était par ailleurs décoré d’un grand nombre de réalisations Custom exposant le savoir-faire des luthiers de la marque.
F
FENDER/SQUIER
Faudra m’expliquer l’intérêt pour une marque de ce calibre de se retrancher dans des salles au premier étage et d’y organiser une sorte de mini-salon. On a l’impression d’être au souk de Marrakech... en moins exotique. Enfin...
La grosse affaire médiatique chez Fender, c’était la nouvelle collaboration Fender/Eddie Van Halen, matérialisée pour l’instant par la Frankenstein, une reproduction la plus fidèle possible, limitée à 300 ex., de la première guitare d’Eddie, celle sur laquelle il assouvissait ses pulsions de bricoleur. Mais ce ne devrait être que la première d’une série de produits (amplis, guitares et accessoires) portant la marque EVH. A suivre donc...
Autre fruit de la collaboration entre Roland et Fender (voir pédales Boss), la VG Stratocaster, une strat qui reçoit un capteur Roland derrière le micro aigu et deux rotoswitch, l’un pour choisir parmi 5 accordages alternatifs (Dropped D, Open G etc.), l’autre pour sonner comme une Tele, comme si on avait des doubles ou comme une acoustique. C’est comme si on avait un petit bout de VG Roland dans sa guitare et sans avoir besoin d’autre chose qu’un jack standard. Ca fait envie, c’est sûr...
La marque inaugure les Vintage Hot Rod Series, fabriquées à Corona, Californie, d’après des guitares devenues célèbres, mais avec des modifications qui les rendent plus « modernes ». Ces modifs sont celles qui ont été les plus populaires parmi les possesseurs de modèles originaux. La Strat VHR ’57 voit son profil de manche réduit sa touche plus plate, reçoit des frettes medium jumbo des simples SNC et un Di Marzio Tone Zone en aigu. On a élargi le manche de la Strat VHR ’62 et on l’a traité comme celui de la 57 et on a inversé son micro milieu. Le contrôle de tonalité des deux strats est exclusivement dédié au micro aigu. Même traitement de manche (sauf dimensions) sur la Tele VHR ’52 et ajout en position grave d’un mini humbucker Seymour Duncan.
Tele toujours avec la G.E. Smith Signature. Smith c’est un peu le Lol ricain, leader du groupe qui officiait dans Saturday Night Live. Sa Tele possède un manche plus large au profil en U, des inserts de touche de lap steel un micro aigu vissé dans le corps et une plaque de cordier raccourcie. Fender Mexique se la donne aussi avec une superbe Tele, la J5 Triple Tele Deluxe, à trois humbuckers à capots chromés comme l’énorme pickguard et les boutons de potentiomètres. Sur fond noir ça a de la gueule !
Plus anecdotique mais important pour les fans, la Yngwie Malmsteem Signature a été légèrement revue.
FIRST ACT
Outre quelques très beaux customs, la marque présentait son modèle à la fois le plus et le moins cher, en cela qu’il faut, pour qu’on vous l’offre, acquérir une Volkswagen. Une Golf trônait donc au milieu du stand toutes portes ouvertes et un guitariste était branché dessus en continu.
G
G&L
La série ASAT accueille une Bluesboy Semi-Hollow, en gros une Telecaster Deluxe et la série Legacy dispose maintenant d’un modèle Lefty (gaucher).
GIBSON/EPIPHONE
Tout comme Fender Gibson se l’est joué exclusif sur ce NAMM, exposant en premier étage dans une salle toute en longueur, accessible aux seuls professionnels (musiciens revendeurs, médias), le public ayant droit d’y entrer de 17h00 à 18h00, ils sont trop bons. Résultat on avait du mal à admirer les instruments, entassés qu’ils étaient dans une salle surchauffée où l’on arrêtait pas de s’excuser de se cogner dans son voisin. Bon...
Commençons par ma guitare préférée, l’Explorer, dont Gibson sort une version Pro avec pour principales particularités un corps aux dimensions réduites par rapport à l’originale et, sur la finition Natural Satin une table en érable flammé.
Une autre de mes chéries, la Melody Maker nous revient avec un seul cutaway, un seul micro, et, bonne nouvelle, elle ne devrait pas coûter trop cher.
Plusieurs Les Paul Classic dont la fabuleuse Black Beauty étaient exposées, mais la Les Paul qui retenait l’attention se nommait BFG ; de la pure rape de rocker, finitions inexistantes, Busrtbucker 3 en aigu, P90 en grave, pas d’entourage de micro, pas de binding, pas de cache trussrod, hardware pas beau, bref une allure bien crade de killer gratte avec en plus un kill switch pour larséner en pointillés. Bref, j’ai ben hâte de mettre les pognes sur c’te pelle dont la seule faute de goût vient des potards en bois ! En bois... n’importe quoi les gars !
Autre légende, la SG pour trois nouvelles moutures, la SG3, 3 doubles ’57 Classic, Classic Plus en aigu, la SG Select qui gagne une table en érable flammé et la SG « inspired by » Elliot Easton (Cars), dispo en droitier et gaucher, en Pelham Blue et Classic White avec vibrato Gibson Maestro orné du Tiki d’Elliot.
Dans la même série, une 336 (demi-caisse) dotée de deux double ’57 Classic Plus, touche ébène, repères de Super 400 inspirée par... Kiefer Sutherland (ouais, ouais, le gars de 24H)
Du côté des acoustiques, la CJ-165 est une guitare de dimensions réduites censée envoyer comme une grosse.
Epiphone se réjouissait du retour de la EM1 en livrée noire et cordes traversantes, présentait la Les Paul Chameleon qui change de couleur suivant l’éclairage, ainsi qu’un nouveau baffle équipé d’un HP Eminence pour son très joli ampli Valve Junior, diverses acoustiques, des packs débutants et des accordeurs.
Gibson a de plus signé un accord exclusif avec Tronical sur son Power Tune System, système capable d’accorder une guitare automatiquement grâce à des mécaniques motorisées, un chevalet et un « bouton magique ». Pour mieux comprendre, allez voir ici : http://www.tronical.com/
GRETSCH
La nouveauté la plus rafraîchissante chez Gretsch était la G6022E Rancher Jumbo Acoustic/Electric une guitare qui a du chien avec sa rosace triangulaire son finish orangé, sa déco western, et qui bénéficie d’une préamplification Fishman. Sinon on ressasse un peu avec une G6118T-LTV Anniversary et les énièmes variations à base de Duo jet et autres White Falcon.
GODIN
L’A6 Ultra est une guitare acoustique avec une table d’harmonie en cèdre, équipée en plus d’un humbucker actif avec contrôles d’aigus et de graves séparés. Deux sorties, une pour le humbucker et l’autre pour l’acoustique et avant les mixes de délire. C’est selon Godin, avant tout une guitare de blues avec tout ce que le mélange électrique acoustique permet y compris le montage de cordes électriques sur l’instrument.
En entrée de gamme, un EMG 81, un volume, manche vissé, cordes traversantes, la Red Line est la guitare rock selon Godin
H
HAMER
Outre la Talladega (nom d’un circuit de course au States) qui n’est plus tout à fait une nouveauté, le stand Hamer proposait une série impressionnante de guitares « custom » réalisées avec un mot d’ordre : montrer que tout est possible.
On avait donc droit à une magnifique Standard à trois P90 et sélecteur rotoswitch, touche ébène, suivie d’une Archtop Studio montée en TV Jones, d’une Sunburst à trois mini humbucker, d’une Vector Korina de toute beauté etc.
Quelques évolutions sur les XT (coréennes), la Californian CX2 voit sa touche passer de mapleneck à palissandre et échange ses cordes traversantes avec un cordier fixe. La CX3 passe d’une config micro HSH à une config HSS, elle gagne un vibrato Fulltone et un nouveau finish argenté. La Sunburst Archtop est désormais dispo avec un vibrato Wilkinson et la Gold Top P90 avec une table érable flammé.
I
IBANEZ
Ibanez a dignement fêté les 20ans de deux modèles phares de la marque (voir ici) par un feu d’artifice de nouveautés. La RG550XX 20th anniversary est une reissue quasi conforme de la RG550 mère de la série RG bien connue. Trois modèles aux finish identiques à ceux de 1987, Road Flare Red, Desert Sun Yellow et Black, équipés du vibrato Edge original, manche Wizard un peu amélioré puisqu’il comporte cinq pièces d’érable/bubinga au lieu de trois et reconnaissables à leur cache de cavité électronique frappé du sigle RG 20th anniversary. Les trois modèles sont livrés avec un étui de la même couleur, une sangle de la même couleur et des médiators 20th anniversary. La série est limitée à 1987 pièces dont 1200 pour les U.S.A. Pour les autres, faudra se lever tôt.
Série limitée également pour la Jem20th, aussi appelée Transjem, 500 exemplaires dont 200 pour les Etats-Unis, mais ici pas question de reissue : le corps de cette Transjem, fait d’acrylique, transparent, fini à la main, traversé de marbrures qu’une LED verte vient illuminer, sort des ateliers d’une entreprise japonaise spécialisée dans la fabrication de grand aquariums. Pour faire bonne mesure les deux doubles de la Transjem ont été développés spécialement par Di Marzio, tandis que le simple est un Virtual Vintage Heavy Blues 2 retravaillé.
Ibanez se l’est aussi bien donné avec pas moins de cinq modèles signature sur ce NAMM : une Jem noire à pickguard miroir, la MTM2BK Mick Thomson (Slipknot) signature, corps acajou, manche vissé, micros V7 et V8, version plus économique de la MTM1, la Matt Bachand (Shadows Fall) signature, basée sur la RGA Prestige, acajou, micros EMG 60 et 81, un volume, un sélecteur, simple et belle à la fois et... deux guitares tout exprès pour Munky (Korn), nommées APEX1BBK et APEX2GSF qui remplacent la K7, corps acajou, sept cordes, Di Marzio PAF7 à tous les étages. La première tape plutôt haut de gamme avec peinture craquelée, repères en étoile et signe du gémeaux (ou du 69 ?) vers la 12e case, et vibrato à blocage Edge Pro avec U-Bar, la seconde, plus économique, adopte une finition plus basique et un chevalet fixe avec cordes traversantes.
La série X s’enrichit de cinq nouveaux modèles : la VBT700 V-Blade, tout d’abord, la Flyin’V selon Ibanez, équipée de DiMarzio D Activator micros passifs au rendu proche de micros actifs et de cordes traversantes. Vient ensuite la XPT700 Xiphos (nom d’un ancien glaive grec) qui louche du côté de Jackson et BC Rich avec une forme à damner un fils du métal, crosse reverse, deux D Activator, et un vibrato Edge III à blocage.
Les Arondite (nom de l’épée de Lancelot du Lac), enfin sont trois réinterprétation très design et peu chères, de guitares existantes. Au menu : manche collé, micros VK1 et VK2 Ibanez et corps acajou avec cordes traversantes. L’ADC120BK dérive de la Les Paul, l’ADD120BK de la Dean Cadillac et l’ADX120BK de l’Ibanez Iceman.
Pour ceux d’entre vous que la nature a doté de doigts surnuméraires, saluons le retour au catalogue de la S7 et l’arrivée de la RG2228GK, 8 cordes (!!!), EMG 808 (faut c’qui faut...) et Fixed Edge III-8, qui ne vibrate pas donc... Vous pouvez dire merci à Meshuggah les gah !
Ibanez met sur le marché les acoustiques Sage, trois types de corps Dreadnought, Jumbo et Grand Concert, qui reprennent pas mal des spécifications des acoustiques Ibanez des ’70 et ’80.
Signalons enfin la EWC30ASERLG nouveau membre électro acoustique de la famille Exotic Wood Series, très esthétique et de volume réduit.
J
JACKSON
Jusqu’à présent pour avoir une Randy Rhoads 24 cases il n’y avait qu’une seule solution : le Custom Shop. Cest fini, grâce à la RR24 fabriquée au Japon, Floyd Rose et un double EMG 81.
L
LODESTONE
Nouveau venu britannique, Lodestone renouvelle le genre, tout en restant dans des standards réconfortants pour le guitariste moyen. Aulne et érable composent cette Electric ressemblant à une strat nervurée, aux cornes plus angulaires, avec une crosse LaidBack qui part en arrière, mais seulement du haut, de façon à ce que les mécaniques tombent mieux sous la main. Elle est montée en Seymour Duncan, deux simples SSL-6 et un double JB en aigu. L’Electric S (pour scratchplate), reçoit un pickguard ( au dessin très Tele) souligné par une... nervure, seuls les micros sont différents : deux SSL-2 et un ’59 en aigu. A noter, également, les pontets en céramique qui font gagner en clarté. Des guitares séduisantes qu’on souhaite voir en France très bientôt.
M
MARTIN
Martin débute l’année avec des éditions limitées, Doobie42 Tom Johnston (Doobie Bros.), Claire 2 (100 ex.) un petit format pour fêter les deux ans de la fille du patron, un ukulele le 5 Daisy (100ex.) et la Felix III Little Martin aux couleurs de Felix The Cat.
Editions spéciales ensuite, avec une reissue de la D-28 de 1937 (50ex. dans un premier temps), une 000-42 Marquis (celle de Clapton, sur le MTV Unplugged) qui reprend certaines des specs de 1937, une Ditson Dreadnaught (notez le « a ») 111 taillée sur le modèle de 1924, la CSN dont une partie des revenus financera la scolarité des enfants de Gerry Tolman (ex manager de Crosby, Stills & Nash aujourd’hui décédé), l’OMC Artinger 1 dessinée en collaboration avec Matt Artinger (luthier innovant) sur base d’Orchestra Model, la D-7 Roger Mc Guinn qui compte deux cordes de Sol, l’OM Red Birch en bois précieux embarquant un Fishman Elipse Aura.
Puis on passe aux modèles « normaux » avec le retour de la M-38 en palissandre indien, l’OM-21 hommage aux anciennes, la HD-16R LSH modèle plus économique à large rosace, et, dans les X Series, une dreadnought, la DX1 Tawny Satinwood, et une 00 Grand Concert la 00X1 Java Mahogany.
O
OVATION
La 2007 Collector Edition est sortie, élégance, raffinement et last but not least le preamp VIP (Virtual Image Processing) qui fait sonner la guiatre comme si elle était reprise par un super micro dans une grande salle, et ce, même dans le club le plus miteux au cas où vous y risqueriez ce joyau. Ovation met aussi en avant ses Ultra, dont la fabrication et l’assemblage commence en Asie pour se terminer aux Etats-Unis, donc c’est moins cher mais la qualité est american proudly verified.
P
PARKER
Parker frappe là où on ne l’attendait pas avec l’introduction des séries Jazz et Intrigue. Deux modèles Jazz : la J Man et la J Cat. Elles ont en commun un look alliant classicisme et modernité (on ne se refait pas complètement...), une table épicéa et un dos en érable sculptés, un cutaway favorisant les solos et une touche en ébène. La J Man reçoit deux humbuckers Egnater et la J Cat un mini-humbucker flottant côté manche. Une certitude : leur positionnement très haut de gamme.
La série Intrigue occupe le terrain côté folk avec trois modèles PA22, 24 et 28, cèdre, sapele (acajou africain) et ébène pour la première, épicéa, érable bird’seye et Ivorin (touche et chevalet) pour la seconde, cèdre palissandre, ébène et inserts turquoise pour la troisième. Les trois guitares sont équipées de Grover STA-TITE au ratio de 18:1 et arborent un magnifique insert en « P » sur les dernières cases.
PEAVEY
Soucieux de présenter un offre complète les Peavey boys ont imaginé deux guitares dont les corps comportent des chambres de résonance, censées se marier au mieux avec les amplis class A de ma Marque.
La Generation Chambered EX, mix entre une Tele et une Strato, embarque trois simples dont deux lipsticks, tandis que la HP Signature Blues EX, qui mixe le meilleur d’une Strat et d’une Les Paul, adopte des mini humbuckers. Pour finir, Peavey lance son Custom Shop sur le web (www. PeaveyCustomShop.com) donnant à chacun la possibilité de concevoir la guitare de son choix puis de sauvegarder l’instrument ou de le commander online.
PRS
Chez PRS l’actu tourne autour de la Single Cut, déclinée à l’envi : Mark Tremonti (Alter Bridge) signe un nouveau modèle avec tremolo PRS la Tremonti 2007, la marque présentait également la Chris Anderson Signature équipée de trois doubles, celui du milieu se mettant en/hors fonction par push-pull, la SC245 draînera les puristes, les amateurs de vintage, la SC250 au finish satiné complète la gamme en délivrant des sonorités plus fines que la SC standard. A noter une nouvelle mouture de la 513 (manche acajou, touche palissandre etc.)
Les SE n’étaient pas en reste avec des guitares étonnantes et sympas : la SE One, forme Single Cut, tout acajou, équipée d’un micro de type 90, simple, sobre et efficace, la SE Custom Semi Hollow, constitue une première chez PRS, plus légère, elle se décline en différents coloris, enfin si vous aimez les chauve-souris et les beaux finish vous craquerez sur la Paul Allender (Cradle of Filth) basée sur la SE custom.
S
SEAGULL
Basée sur les modèles réalisés pour James Blunt, l’Artist Bursts est une dreadnought à la crosse très mince, manche acajou, corps palissandre et table épicéa. Existe également en version 12 cordes.
SHECTER
Shecter met sa C1 à toutes les sauces, une strat à manche collé 24 cases et à config lespaulienne avec cordes traversantes : Exotic Star, une grosse étoile orne la 12e case et le corps acajou reçoit une table en érable très esthétique recouverte d’un vernis translucide ; Lady Luck une pin up se déhanche autour de la 12e case, corps acajou massif ; SheDevil deux diablesses possèdent la 12e case et les micros ne sont plus des Shecter mais des Duncan Design actifs ; nouveautés itou, la C1 FR et la C7 FR (7 cordes) sont équipées d’un Floyd Rose et des mêmes micros actifs.
Toujours en acajou avec une table érable pour la BCH les Hellraiser Tempest BLK et BCH reçoivent elles des micros EMG et des inserts en croix gothiques.
La marque poursuit une politique de signatures soutenue, avec la Porl Thomson (Cure) une demi-caisse avec Bigsby à la décoration originale, les Synyster Gates et Zacky Vengeance (Avenged Sevenfold), une Jerry Horton (Paparoach) et une Jeff Loomis (Nevermore) 7 cordes.
On pouvait aussi admirer, en dehors d’hôtesses quasi dévêtues, de fantastiques réalisations du Custom Shop maison avec notamment une superbe série sur les classiques du film d’horreur (Frankenstein, Le loup-garou etc.) et une saisissante déco sur le thème de massacre à la tronçonneuse.
STAGG/James Neligan
Six nouvelles séries d’un coup, tous très belles avec des finitions superbes et des tables, épicéa ou cèdre, massives en deux parties découpées dans la même pièce de bois. Les corps sont en acajou, palissandre ou érable flammé, les manches en acajou ou en érable, tous ces bois étant choisis tant pour leur qualités musicales qu’esthétiques. De plus, cinq séries se déclinent en 12 cordes, Dreadnought (+ version cutaway), Concert (+ version cutaway), Mini Jumbo (+ version cutaway) et Jumbo, le nombre de déclinaisons pouvant varier suivant la série. Cela donne une grosse trentaine de guitares différentes en tout, impressionnant non
T
TAKAMINE
Edition limitée 2007 The Storm, est une dreadnought à simple cutaway toute noire, dont la touche est parcourue d’un insert en forme d’éclair. Sa rosace, travail d’orfèvre représente de sombres nuages, sa table d’épicéa surmonte un corps en acajou. Le tout est mis en son par un micro Pakathetic et un préamp CT4B.
Moins exclusive la série des Bluegrass Models rassemble des guitares dédiée à ce style de musique dont l’une embarque le préampli CTP-1 Cool Tube. Toutes sont en épicéa et en palissandre.
TEUFFEL GUITARS
Un nouveau modèle chez Ulrich Teuffel, l’allemand bien délire, la Ni Wa (orthographe incertaine, on se croirait dans Monthy Python Sacré Graal) ce qui veut dire jardin en japonais. Et effectivement la guitare ressemble à un jardin zen (We want... a shrubbery !) dans lequel auraient été déposés quelques pierres : les micros et les contrôles. Très zen.
TRAVELER GUITAR
L’EG-1, dernière-née de la marque reprend la forme simple cutaway de la EG, mais c’est la première guitare de la marque à embarquer un humbucker, un ampli de casque avec disto et à arborer des frettes jumbo. De quoi en faire éventuellement une seconde guitare sur scène aussi.
TRUSSART
Gros succès à Anaheim pour la Steelcaster Deluxe que nous testions le mois dernier. Steve Stevens a passé commande d’une guitare mais pas de détails pour l’instant. James partageait son stand avec 65, une marque d’amplis tout lampes top de chez top, chauds, puissants et versatiles à la fois, très bien finis mais qu’on n’a quasiment aucune chance de voir par chez nous parce qu’ils coûtent déjà très cher là-bas. Un de concepteurs est par ailleurs guitariste de Sherryl Crow
W
WASHBURN
Côté électriques, Washburn capitalise sur ses séries à succès avec d’une part la N61, milieu de gamme de la série Nuno Bettencourt, corps en frêne des marais, maple neck, un double Bill Lawrence, deux simples Seymour Duncan et vibrato sous licence Floyd Rose, et, d’autre part, la Pilsen Idol XL dont le corps acajou a été aminci au maximum pour gagner en poids sans perdre en sustain et en délivrant des sons bien gras quand même.
La J7 vient compléter la série Jazz de la marque de Chicago. Au menu, table en épicéa, dos et côtés en érable, manche acajou, Bigsby, mécaniques Grover Imperial..
Les acoustiques étaient bien représentées aussi : les WB400SW et WB400SWCE Baby Jumbo un exercice de style censé donner à ces guitares aux dimensions standards la puissance et la profondeur des modèles jumbo. La CE, électro acoustique est dotée d’un micro Fishman exclusif. Plus classique, The Bluegrass comme son nom l’indique est taillée pour le.. bluegrass, avec des basses précises et puissantes et des aigus cristallins.
Y
YAMAHA
La CV820 WB est le modèle signature de Wes Borland ex-guitariste de Limp Bizkit qui présente pas mal d’originalités : un corps travaillé façon Takumi-Kezuri en fait une seule pièce d’aulne que l’on sculpte et creuse, de manière à avoir le dos, les côtés et la poutre centrale de la guitare, une table en érable en deux pièces avec ouïes en f. le Finger Clamp, un système de vibrato flottant qui permet de changer très rapidement ses cordes en le bloquant et sans avoir besoin d’outils, deux humbuckers à bobinages splittés. Une guitare qu’on essaiera volontiers si elle atteint nos côtes.
Un bonheur ne venant jamais seul, la marque aux trois diapasons annonce le retour des mythiques SG 1000 et surtout 2000 (souvenez-vous, ce fut la guitare de Carlos Santana, Bob Marley, Al di Meola entre autres). Pour que les revenantes soient au top, Yamaha les a dotées du procédé Initial Response Acceleration qui accélère le processus de maturation de l’instrument.
Z
ZUNI
Sur un stand façon Chasse, pêche, nature et tradition, un tandem américano-allemand présentait des double cutaway avec table érable, taillés dans les plus beaux bois, (même les plaques sont en bois) avec boutons de potards et capuchon de switches en corne, le tout entièrement fait à la main, même les micros, bobinés à la main en Allemagne. De quoi se réconcilier avec les chasseurs tiens..