A
ARIA
Moult nouveautés chez Aria, où beaucoup de séries voient leurs rangs grossir. Les PE tout d’abord, avec la Supra et la DLX/K qui arborent toutes deux le nouveau vibrato Khaler Hybrid 7200, et la PE-Gothic, noir c’est noir. La série Mac accueille la SPL de type superstrat, HSH et vibrato de type Floyd Rose.
La série 714, entièrement nouvelle, se propose de concilier look vintage et prestations modernes : forme stratoïde, diverses configs micros, HSS, HSH, HH, vibrato Wilkinson, standard ou pas de vibrato du tout et de belles finitions.
Retour de la série CS (Cardinal Series sortie initialement en 1981), guitare à deux humbuckers avec double cutaway, la 300 étant équipée d’un chevalet fixe et la 450 d’un vibrato Wilkinson.
Sur le front des acoustiques l’AD-Anniv est une nouvelle Dreadnought, table épicéa corps érable et manche acajou, l’AP-05, table épicéa venant compléter l’offre de la série Parlor.
Enfin, la série AG remaniée regroupe cinq petits combos transistors, au look « vintagifié », de 5 à 35W en crête, destinés avant tout à la pratique en appartement.
B
BLACKSTAR
On n’a pas si souvent l’occasion de saluer la naissance d’une marque de ce calibre. Nous avions déjà levé un coin du voile dans le compte-rendu du NAMM, mais c’est à Francfort que la jeune entreprise anglaise avait choisi de faire son coming out.
Blackstar y présentait trois lignes de produits :
- les HT Range, une série de cinq pédales à lampe à l’allure solide. La HT-Boost est un booster avec réglage de tonalité et deux sorties, l’une pour attaquer un ampli l’autre, d’autres pédales. La HT-Drive, overdrive censé allier chaleur et saturation hurlante, intègre un réglage A-class Tone permettant d’enlever le graillon suraigu en conservant tout son punch au son. HT-Dist et HT-Distx sont les deux distos de la gamme avec plus de gain pour la Distx. La HT-Dual, que nous avions rapidement essayée à Los Angeles, constituant quasiment un préampli deux canaux à elle toute seule. Toutes ces pédales intègrent des switches entièrement silencieux, un bypass transparent et sont livrées avec alim. A part le booster, elles sont toutes équipées d’une sortie avec simulateur de HP pour l’enregistrement. Les deux distos et la Dual embarquent en outre l’ISF (Infinite Shape Feature) qui fait varier la couleur du son de « british classique » à « disto moderne américaine » avec tous les entre-deux.
Voir le banc d’essai des 5 pédales
- trois amplis Artisan Series qui seront disponibles un peu avant l’été : un 5/15W et un 10/30W, combos deux canaux (dont un avec une EF86 en préamplification), à base d’EL84 et de HP Celestion (G12M pour le 15W et Vintage 30 pour le 30W). L’Artisan 100, stack 100W (4xEL34), devrait, grâce à son Voice control, nous faire voyager à travers l’histoire des amplis 100W les plus fameux des années 60 et 70. Vous l’avez compris les Artisan sonr orientés vintage ce qui ne les empêche pas de proposer des solutions ingénieuses et de tendre à la versatilité. J’ai pu jeter une oreille sur le 30W, il est très puissant, chaud, musical et fonctionne à merveille en 10W.
- les amplis One Series dispos vers la fin 2007 devraient faire très mal. Ils embarquent tous l’ISF mais aussi un système DPR (Dynamic Power Reduction), qui descend progressivement jusqu’à 10% de la puissance nominale de l’ampli sans que le son en pâtisse, boucle d’effet drivée par une lampe, MIDI switching, sortie avec simulateur de HP, réglage de presence et de resonance, le tout en 45W (combo), 100W (4xEL34) et 200W (4 canaux, 4xKT88).
Blackstar annonce aussi des baffles 4x12 surdimensionnés et équipés de Celestion Vintage 30. Bon ben reste plus qu’à tester, mais ça a l’air bien apétissant tout ça...
BRUNETTI
Ils sont beaux et faits à la main, sonnent bien et coûtent malheureusement aussi chers qu’ils font envie, ce sont les deux nouveaux combos Brunetti, des versions 2x12 des deux stacks Custom Works de la marque, le Mercury (EL34) et le Wizard (6V6). Cover en et poignées en cuir, toile solide, Celestion, rectification à lampe et/ou à transistor, reverb Accutronics, 50W pour le Mercury et 35W en pure Class A pour le Wizard.
BURNS
Les Jet Sonic annoncées l’année dernière sont maintenant entrées en production, et des amplis Burns True Voice 30 et 15, sonnant assez clair et vintage devraient être dispos dans le courant de l’année
C
CARL MARTIN
La série Vintage s’enrichit avec le Classic Chorus, pédale de chorus/vibrato d’orientation vintage et l’Echo Tone, pédale d’écho avec deux réglages de retard, un manuel, l’autre au pied, une boucle et le choix entre coupure abrupte de l’effet ou mort naturelle des répétitions après mise hors service de l’écho. Nouveauté encore la Wah Carl Martin avec réglage d’attaque, deux modes Hi et Lo (switch sous la pédale) et dans chaque mode, trois positions soit six wahs dispos par groupes de trois.
Enfin, préparez vos tentacules, l’Octaswitch, multiswitch impressionnant comprend huit canaux avec huit boucles, entièrement programmables par... dip-switches, ce qui donne huit presets instantanément accessibles et pour couronner le tout, un true bypass.
CARLSBRO
Les Evolution, combos de 65 et 100W combine un son entièrement analogique et 50 mémoires que l’on pourra remplacer par ses propres trouvailles. Ils sont dotés du MIDI In et Out, d’un pédalier, d’une sortie ligne avec simultion de HP de deux masters, d’une boucle d’effets et acceptent tout contrôle externe au format jack ou RJ45 et même des pédales d’expression. Vingt ans après, le Sherwood, ampli électro-acoustique, revient en deux version, 30W et 2x30W stéréo. Son arme fatale ? L’Acoustic Defraction Grill Design qui permet une plus grande clarté et une meilleure dispersion des aigus.
Trente ans après, la Série StingRay est de retour et se modernise, intégrant 16 mémoires programmables. Dispos en 30, 65 et 100W.
Toute marque a besoin d’un ampli tout lampe, chez Carlsbro c’est le TC60 qui s’y colle : 60W, 2 EL34, un 12 pouces, Class A/B, deux canaux, reverb Accutronics, boucle d’effets série/parallèle.
D
DEVILLAIN
La Centerfold est le dernier avatar de la recherche sur la guitare de voyage. Les suédois de Devillain nous la font pliable avec cordier enrouleur. Pas très jolie mais diablement efficace.
DUESENBERG
La D-Caster est une double cutaway en acajou, équipée d’un double au rendu entre un mini-humbucker et un simple et de deux simples assez vintage (de type 56).
Le Speed pot est un potentiomètre qui prend la forme d’un switch qu’on peut actionner du petit doigt et qui réduit le volume d’environ 70% pour des effets violoning très rapides.
E
ENGL
Version 100W de l’Invader 150, tout lampes (4xEL34), l’Invader 100, comprend quatre canaux ayant chacun leur égalisation propre, tous capables de sons clairs comme saturés, un noise gate, deux boucles d’effets, une sortie accordeur, le tout entièrement pilotable par MIDI.
F
FENDER/SQUIER
Deux Fender atypiques à la Messe, tout d’abord une Stratocaster série limitée 60e anniversaire de la Strato 57 que l’on célèbre car bien qu’elle soit née en 54 c’est à partir de 1957 que le concept de la Stratocaster se stabilise. Mécaniques vintage, finition blonde, plaque de fixation du manche spéciale anniversaire etc. Vient ensuite une Telecaster Special Run Palo Escrito. Le Palo Escrito est un bois mexicain utilisé dans la fabrication des instruments traditionnels mexicain. Particularité : il n’en n’a pas, ce qui fait que les Tele en question auront toutes quelque chose d’unique, le grain et les motifs de ce bois variant énormément d’une pièce à l’autre.
Chez Squier on annonce une Stratocaster Deluxe équipée de trois Hot Rails Duncan Design et dispo en noir ou en blanc, une Tele Thinline Vintage Modified qui reçoit une électronique Duncan Designed de Tele Standard et dans les Artist Series, une Tele Deryck Whibley (SUM 41) toute noire à croix rouges, un double Duncan Design en aigu et un manche de Stratocaster.
FRAMUS
Framus s’attaque à la clientèle hard-rock heavy metal avec la Morrigan Pro (HSH Seymour Duncan), touche palissandre et la Custom équipée du set Dave Mustaine Live Wire, deux doubles avec électronique active toujours Seymour Duncan, touche ébène. Les deux guitares reçoivent un vibrato à blocage Framus sous licence Floyd Rose.
Plus pépères les Panthera Classic Pro et Custom sont des demi-caisses avec ouïe en f, deux doubles ’59 Seymour Duncan. La marque proposera aussi dans le courant de l’année des guitares à manches collés. Ces modèles seront signalés par la mention SN (Set Neck) en fin de patronyme. Plus anecdotique la Streetwalker (l’Explorer Framus) adopte la même crosse que la Morrigan (sauf en 7 cordes) et la Spitfire gagne un nouveau manche. Enfin la marque propose aussi un nouveau baffle le FR 112 CB, 1x12 (Celestion G12T).
H
HUGHES & KETTNER
La série Statesman se compose de quatre amplis à lampes orientés vintage. Deux canaux, clair et overdrive, fonctionnant chacun selon deux modes (clean/twang et overdrive/boost), trois combos, un 20 et un 40W à base d’EL84, un 60W architecturé autour de deux 6L6 et une tête 50W équipée d’EL34. Les Statesman intègrent tous une reverb Accutronics, des douze pouces Eminence Rockdriver Cream et une boucle d’effets. Sur les deux modèles les plus puissants, chaque canal bénéficie de sa propre égalisation et la boucle d’effets peut fonctionner soit en série soit en parallèle.
I
IBANEZ
Même après un NAMM prolifique, Ibanez arrive encore à présenter de nouveaux modèles, en réalité de nouvelles finitions, en « éditions limitées de printemps ». Au menu quatre Talman (électro-acoustiques aux environs de 300€) aux décos originales dont les Lace and Rose visant un public plus féminin, une AX avec pickguard métallique et déco lézard,
deux Gio RG « Dressed in Blood », dont une avec vibrato à blocage, qui semblent avoir appartenu à un guitariste Serial Killer (gouttes de sang en relief),
deux RG Prestige dont l’une reçoit un insert abalone au milieu du corps et l’autre un tout nouveau finish Silver Wood (bois argenté),
l’Extreme S se pare quant à elle d’un finish « peau de monstre » lui aussi en relief.
K
KOCH
Gros client chez Koch, le Supernova, tout à lampes, cinq canaux, contrôle MIDI total, quatre voicing différents pour la boucle d’effets, stéréo 2x60W, chaque canal utilisant une lampe de préamp de plus de que le précédent, tout cela nous donne une totale, capable de tout, du clair le plus cristallin au hi-gain le plus mortel. A voir...
KRONODALE
Venus à la Messe pour trouver des distributeurs à l’étranger les français de Kronodale présentaient un modèle « Green » écologique fabriqué avec des chutes de bois de lutherie et un vernis à l’eau afin d’avoir l’empreinte écologique la plus petite possible. La marque montre aussi qu’elle est à l’écoute, puisqu’elle a troqué le routage d’origine un peu baroque de ses premiers modèles pour un routage classique : sélecteur trois positions, volume et tonalité.
L
LABOGA
Le fabricant polonais s’adresse aux amateurs de blues/rock/hard-rock avec la série Alligator comprenant deux têtes 50W (monocanal et deux canaux) et les deux combos correspondants.
Nouvelle également la tête Jeff Waters Anihilator Signature, une M. Hector avec une boucle d’effets switchable par canal. Enfin, Laboga propose aux shredders et autres hi-gain addicts le M.Hector Cabinet, baffle 3x12 équipé d’un Electro Voice Black Label et de deux Celestion Vintage 30. L’Electro Voice magnifie les attaques, supporte jusqu’à 100W avant de plier et se marie à merveille avec les deux Celestion.
LÂG
On pouvait admirer, en avant-première, les trois premiers échantillons de l’Imperator, deux 2000 avec table érable, l’une noir translucide l’autre sunburst et une 3000 avec table en spalt, un bois canadien. Leur corps d’inspiration « lespaulienne » est en acajou africain, elles sont équipées de deux doubles Di Marzio, DP 155 en aigu et 214 vers le manche, routés via deux volumes indépendants, (avec push-pull pour splitter en simple) et livrées en étui. Manche en trois parties, frettes Dunlop, sillet graphite et mécaniques Gotoh complètent l’ensemble. Un premier contact a révélé une guitare très légère, facile à jouer au manche plutôt fin. Vivement septembre qu’on les teste sur ampli. A noter : toutes les Lâg sont maintenant équipées de cordes Elixir 10/46 recouvertes d’un produit antirouille qui les fait durer plus longtemps.
M
MAYONES
La marque polonaise fêtait son 25e anniversaire avec une version unique de la Regius, la 25th Anniversary, avec table en loupe de peuplier, vernis rouge sang translucide et inlay tribal “25” sur la touche.
Une autre Regius, Gothic et pour gaucher, modèle de Gregor Mackintosh guitariste de Paradise Lost était présentée, ainsi qu’une Setius Gothic Anders ’Blakkheim’ Nyström Signature (Katatonia), table en frêne, inlay “croix de malte”, Sustainer Fernandes et DiMarzio D-Sonic. Signalons encore la Regius Elements, de la série Regius AIR signature de Daniel Gildenlöw (Pain of Salvation), produite à seulement 5 exemplaires en 6 cordes et 5 exemplaires en 7 cordes dont un réservé pour la France…
MOLOSSOÏD
Partageant son stand avec James Trussart on pouvait croiser un bonhomme a l’air malicieux et un poil allumé, Alain Grandhaye. Le bonhomme est guitariste et dépanneur d’amplis, une combinaison qui l’a tout naturellement conduit à développer ses propres machines à grâouh. Résultat : le Molossoïd (argh !) Tres, ampli assez hallucinant. En vrac, trois préamplis distincts, deux égaliseurs 5 bandes, trois boucles d’effets commutables, deux amplis de puissance (2xEL34 et 2x6L6) pouvant fonctionner seuls ou de concert (stéréo), sept effets stéréo intégrés (reverbs, delays, doublers), multiples accès MIDI, possibilités sonores infinies et overpuissance sont au rendez-vous. Le Tres est plus que complet et vous offre tout ce que vous n’aviez jamais oser demander tout en n’en rêvant même pas puisque vous ne pouviez l’imaginer. Vu le nombre de commerciaux enthousiastes que j’ai vu défiler durant le quart d’heure que j’ai passé sur le stand, j’me dis qu’on n’a pas fini d’les entendre aboyer ces Molossoïd
S
SIMON & PATRICK
Deux guitares premier prix (de luthier quand même...) étaient présentées sur le stand, une Dreadnought et une folk électroacoustique, la A32.
SNAP JACK
Très astucieux le Snap Jack est un jack en deux parties aimantées. Cela lui permet de ne pas se casser si vous tirez trop fort dessus ou si votre ampli tombe par terre. Si vous en avez plusieurs cela permet aussi de changer d’instrument plus rapidement.
T
T.REX
T.Rex présentait trois pédales pour les guitaristes : l’overdive Michael Angelo, mis au point pour le fameux guitariste ambidextre, fond métal, déco aviation avec rivets, la fameuse étoile blanche sur fond bleu, plus la signature du maître. T.Rex insiste bien, cette pédale n’est en aucun cas une disto mais un overdrive donnant un son chaud et crémeux à souhait tout en restant précis. La Room Mate est une reveb à lampes proposant quatre modes (Plate, Hall, Warm Hall et Warm), un réglage de l’effet, du mix et un high cut, plus la stéréo (image stéréo) en sortie. Enfin la Viper au look « peau de serpent », cache un effet vibrato qui grâce à un switch Mode peut se muer en effet de type Leslie et. On trouve les contrôles habituels plus un trim pot sous la pédale pour ajuster l’intensité de l’effet.
TONEHOUND and WILLIAMS GUITARS
Des amplis bien délire pour cette entreprise canadienne basée à Kiel la ville jumelle de Strasbourg. De grandes colonnes avec trois 10 pouces Alnico, architecturées autour de 6V6, avec un canal clair à la Fender et un saturé de type american hi-gain, reverb, sortie ligne, boucle d’effets. La marque proposera bientôt un baffle amplifié qui pourra se coupler à l’ampli. Les guitares Williams faites de bois divers ont toute un manche conducteur, un corps incurvé, une électronique active, une balance entre les deux micros au lieu d’un switch, crosse avec plaque alu pour la solidité et la circulation des vibrations. Elles existent en simple et double cutaway et reçoivent des micros maison qui se situent entre des simples et des doubles. Cerise sur le gâteau vous pouvez acheter l’ampli et la guitare de la même couleur.
TRONICAL POWERTUNE
On en parlait, on l’attendait, il était à Francfort. Le Powertune accorde la guitare pour vous automatiquement. Le système se compose de six mécaniques motorisées, d’un chevalet (de type Gibson ou vibrato Fender) équipé de capteurs piezo et d’un potentiomètre particulier. L’intérêt c’est qu’on ne touche absolument pas à la lutherie de la guitare. Le potentiomètre remplace un volume ou une tonalité et joue son rôle tant qu’on ne le tire pas.
Une fois tiré on entre dans le mode accordage : des notes (A, B, C etc...) s’illuminent sur le potard. Là c’est très simple : on joue toutes les cordes à vide et, magique, les mécaniques tournent jusqu’à ce que chaque corde soit parfaitement accordée, les lettres passant au vert au fur et à mesure sur le bouton de potentiomètre. Évidemment on peut demander au système un accordage en différents opens, en dropped D, en Mib et même lui indiquer une note de référence dans le mode calibration. C’est rapide, ça marche et va être commercialisé par Gibson sur certains modèles. Tout seul, le système coûte encore un certain prix (8 à 900€) mais si le public accroche... il descendra sûrement un peu.
TRUSSART
James présentait une Steelcaster à un seul simple en aigu avec déco étoilée sur fond vert et rouille très sympa ainsi qu’une Steeltop holey front à trois humbuckers Seymour Duncan Anico Pro qui sonnait la mort. Arrête James tu nous fais du mal !
Y
YAMAHA
Seule nouveauté pour la marque à Francfort la sortie de la RGX A2BL version noire de la A2 dont le potard s’allume en rouge et bleu au lieu de vert et bleu ; sinon c’est la même