Le Spider Jam se présente comme un Line 6 habituel avec une finition en hausse par rapport aux précédentes versions (pose du vinyle etc.) et un panneau des commandes disposé à la fois sur l’avant de l’ampli, pour la partie purement guitare et la connectique, et sur le dessus. Là on va trouver tous les réglages dédiés aux jams, aux loops, à l’enregistrement.
Complet
Côté ampli guitare, on retrouve ce qui est habituellement disponible sur un Spider 112 de base : sélecteur de modélisation d’ampli, Drive, égalisation trois bandes, volume et deux sélecteurs pour les effets, l’un dédié aux effets de modulation, l’autre aux delays, reverbs etc., accordeur intégré, avec en plus, sur le côté gauche, une entrée XLR pour un micro (eh oui on peut chanter aussi), accompagnée de son volume, une entrée auxiliaire, une entrée mini jack CD/MP3 et l’entrée guitare. Sur la droite, une sortie casque et une connexion RJ45 pour le pédalier se tiennent à vos ordres.
A l’arrière, pas grand chose, excepté un slot pour carte SD et une sortie Recording stéréo au format cinch libellé « Pod Quality ». Dans les loops, on a de la batterie, donc des cymbales, des timbres de caisse claire, bref des aigus. En conséquence, un petit tweeter positionné en haut à droite vient logiquement seconder le 12 pouces habituel.
Et plus que complet
Passons à la partie Jam, sise au sommet de l’engin. A gauche, un bouton pour déterminer ce qu’on veut enregistrer, guitare, micro ou entrée auxiliaire, un deuxième permet de sélectionner soit les songs, soit les drums. Deux autres ajustent l’un le niveau et/ou le niveau des entrées, et l’autre les presets et/ou certains paramètres de la partie Jam. On termine avec l’écran LCD, une grosse molette sans fin qui sert à naviguer, accompagnée d’un bouton à quatre directions pour se déplacer dans les menus et un bouton de sauvegarde des presets. Enfin, trois boutons translucides permettent de piloter l’enregistreur : Record, Play/Stop, Undo.
Au départ et pendant une heure environ, on fait tourner les loops, on s’essaie à créer des boucles « on the fly », on jamme effectivement et c’est plutôt sympa. Le premier hic pour moi vient de ce que je n’apprécie que peu l’ergonomie et la navigation des Line 6 et ce n’est pas ce Spider Jam qui va me faire changer d’avis. Au contraire, puisque la navigation et le pilotage de la partie supérieure adoptent la même philosophie : le moins de boutons possibles pour gérer un nombre de possibilités en explosion. Heureusement, le mode d’emploi intègre des tutoriaux pour certaines opérations. Le deuxième c’est qu’au bout d’un moment on commence à sentir les limites du système, à savoir un léger manque de dynamisme, une certaine platitude des loops. C’est vrai que ça permet de jammer, d’improviser, de créer des boucles , sur un background bien en place, mais ça manque un peu de vie. Côté purement guitare, on retrouve la multitude de sons présents sur les Spider III avec la qualité habituelle.
Le Spider Jam conviendra donc à tous ceux qui, désireux d’acquérir un Spider, veulent en bonus disposer d’un système intégré, simple et efficace pour s’habituer à jouer en place avec un accompagnement, même si rien ne remplace le véritable jeu en groupe.