Crate DX 212
BOOGIE Single Rectifier Rect-O-Head Solo 50
Moins puissant, 50W, le Single Rectifier est aussi plus versatile que son aîné le Dual, grâce à ses deux canaux qui peuvent fonctionner selon quatre modes, clean/pushed et vintage/high gain. Autre astuce, un solo master accessible par footswitch, vient s’ajouter à l’overall master pour choruser avec plus de niveau. Malgré la limitation sonore imposée à la Messe, nous avons pu essayer l’engin : les sons clairs sont plutôt beaux, la patate est au rendez-vous, et on atteint au crunch beaucoup plus facilement et confortablement que sur le Dual. On a également tous les sons bien heavy du Rectifier habituel mais plus tôt sans être obligé de pousser le niveau. La version combo s’appelle Rect-O-Verb, recevant en plus une reverb et un Celestion Custom 90 s’ébattant dans une ébénisterie surdimensionnée. Enfin le Formula est un nouveau préampli destiné en priorité à l’enregistrement.
CRATE DX Series
Comme les autres, Crate vient à l’amplification digitale avec les DX qui possèdent seize types de sons rappelant des amplis classiques et une section effets analogue à celle qu’on peut trouver sur un Flextone. Le DX-112 délivre 60W avec un 12" tandis que le DX-212 en délivre 100 avec deux HP de 12". Plus imposant le Red Voodoo est un stack 120 W développé pour Sammy Hagar et maintenant commercialisé. Quant au Taxi c’est un petit ampli bain de pied jaune qui marche sur batterie.
HUGHES & KETTNER Zentera
C’était une des grosses attractions du salon. H&K sortait enfin du bois avec le Zentera ampli à modélisation très attendu dont la production devrait commencer dans le courant de l’été. L’ampli sonne vraiment superbement ; il semble supérieur à la concurrence quant à son aptitude à traverser un mix sur scène par exemple. Le son est plein, puissant, dynamique et les différentes simulations paraissent très au point. Pour arriver à ce résultat H&K s’est associé à Digital Design une boîte spécialisée dans l’audio numérique. Grâce à une analyse extrêmement méthodique des sons d’amplis de référence, DD a mis au point une architecture en huit modules dynamiques qui interagissent et réagissent les uns par rapport aux autres. Bref, le comportement de chacun de ces modules dépend de celui des autres. Côté technologie H&K a mis le paquet puisque le Zentera contient deux processeurs capables chacun d’effectuer 180 millions d’opérations en virgule flottante à la seconde. Si l’on ajoute un double ampli de puissance 100W, une paire de Celestion Vintage 30 et un look à la fois sobre et flashant on n’est pas loin de craquer.
ENGL upgrades
Après le coup de Tube Toner de l’année dernière, le fabricant allemand s’est attaché à relifter et optimiser sa gamme notamment les Sovereign, Screamer 50, Thunder 50 et Ritchie Blackmore Signature. Tous arborent désormais un nouveau look encore plus... grillagé et massif, le Screamer gagne un switch de gain Hi/Lo, le Thunder un switch Crunch/Lead et un contrôle de volume des sons crunchs, tandis que le Richie B Signature se voit pourvu d’une prise footswitch pour, lui aussi, bénéficier des services du Custom Footswitch maison. Enfin, une vraie nouveauté avec le Tube Monitor, un ampli bain de pied deux canaux, dérivé du tube Toner, autorisant deux guitaristes à jouer sur le même appareil. Spécial petits clubs donc.
KOCH LB120
La marque hollandaise présentait The Load Box ou LB120 destinée à réduire la puissance des gros stacks, très performante, comprenant six niveaux d’atténuation, une DI symétrisée avec simulation de HP et une sortie casque.
LANEY Chrome-O-Zone
Il flashe le Chrome-O-Zone, avec sa façade chromée et son vinyle argenté. Trente watts à base d’EL84, quatre sons (clean, crunch, lead et superlead), triode/pentode, Damping, réglage de reverb séparés, bref, il rappelle énormément ses grands frères VC50 et VC100. En entrée de gamme et entièrement à transistors, la série Hardcore Max comprend trois niveaux de puissance, 30, 60 et 120W avec à chaque fois un modèle de base, un autre avec reverb et un ampli de basse. Ils possèdent deux canaux partageant la même égalisation, un clean et un crunch plus le bouton MAX qui leur ouvre les portes de la mega disto à la Korn et Fear Factory. Le 120W bénéficie en plus d’une égalisation séparée pour chacun des canaux et d’un Lead Boost. Enfin, la série Tube Fusion (à transistubes) s’enrichit d’un TF50, ampli d’appartement, trente watts, et d’un TF 320, trois canaux, 120W, 2x12". Deux douze pouces encore pour le nouveau VC30 dont le but est de concurrencer le Vox AC30 pour la moitié du prix avec des choses en plus comme une boucle d’effets. Pour le reste quelques modifications esthétiques ont été apportées aux séries VC et LC.
LINE6 Spider 210
LINE6 Spider 112 et 210
Bien que le Pod ait envahi les travées du salon, la véritable nouveauté chez Line6 venait des Spider, deux amplis milieu de gamme de 50W, l’un mono (1x12"), l’autre stéréo (2x10), embarquant six modélisations originales ( Clean, Blues, Crunch, Drive, Lead et Scream), sept effets et quatre emplacements mémoires. Pas de boucle d’effets mais vu qu’on en a dedans... A venir, quatre pédales : une disto, un delay, une pédale pleine de modélisations d’ampli et une autre dédiée aux effets de modulation (flange, chorus, tremolo etc.), chacune ayant quatre mémoires.
MUSIC MAN
Cette année la principale nouveauté chez Music Man était un ampli. Autrement la Steve Morse est désormais dispo en finition Opaque Black.
PEAVEY Des amplis, des amplis !
Peavey a mis la dose sur les amplis avec deux Classic Black Tweed, un 30W et un 50W, entièrement à lampes, équipés de HP 12" Blue Marvel. Dans la même série un ampli au look rétro le Deltablues, 30W, adopte deux10" et un tremolo en plus de sa reverb. Tout lampe toujours, avec le Prowler qui semble tourné vers les musiques à gros gain actuelles. La série Transtube s’agrandit avec les Revolution 112 et Transchorus 210. Enfin, la Wolfgang est dispo en version Sunburst.
RANDALL War Head, Colossus et RG230SC
Randall mène une politique d’endorsement ciblée gros son qui tâche avec tout d’abord, à ma droite le War Head, stack Diamond Darrell Signature, dont l’originalité est d’embarquer un certain nombre d’effets dans le but avoué d’éliminer tout rack du setup de Dimebag et accessoirement du vôtre. A ma gauche le Colossus, autre stack trois corps, est l’ampli Paul Stanley Signature, celui avec lequel il tourne en ce moment. Nous reparlerons bientôt de ces deux amplis qui sont pour l’heure en cours de fabrication. Le combo RG230SC est lui déjà disponible. Il s’agit d’un deux canaux 2x30W, équipé de deux 10" Jaguar d’une reverb et d’un chorus stéréo.
RIVERA Los Lobottom Subwoofer
Si le stand Rivera présentait pas mal de nouveautés, le Los Lobotom était celle qui retenait l’attention du plus grand nombre. L’engin est un subwoofer pour ampli guitare susceptible de fonctionner avec n’importe quel ampli, se nourrissant soit à sa sortie Line soit à une sortie HP externe. Il contient sa propre amplification. Le modèle Sub1 (300W, 1x12" JBL Powered Subwoofer) est plus adapté aux combos tandis que le Sub2 (500W, 2x12"...) se destine lui aux stack/ L’effet est saisissant : les basses se trouvent renforcées, plus rondes, plus présentes et plus dynamiques. Accessoirement, cela permet de baisser son réglage de basse. Développé au départ pour Korn et ses sept cordes, Los Lobotom séduit des guitaristes de tous styles qu’il jouent sur combo, stack, Fender, Marshall ou... Rivera. Top ! A part cela, une nouvelle série à base de 6L6 dans "l’esprit Fender", les Quiana avec un 4x10 et un 2x12 tous deux 50W, le Suprema 55 un 55W équipé d’un Celestion Vintage 30 dont le dos fermé donne là encore des basses plus rondes, le Chubster ampli de club 40W plus conventionnel (entrée de gamme), de nouveaux coloris et un lifting pour les séries R.
ROCKTRON Le plein de nouveautés
Beaucoup de choses nouvelles chez Rocktron avec tout d’abord le Sceance, ampli digital façon Taboo Twin au look plus sage, dont les presets sont différents et qui possède un surround pour envelopper le guitariste, ce qui est flatteur et utile en scène lorsque les retours sont faiblards. Viennent ensuite les Classic Tone, un 60W équipé d’un 12" et un 120W avec deux 12". Tous deux, sans être à proprement parler des amplis à modélisations, proposent 16 sons différents allant du vintage au moderne, des effets digitaux 24 bits, delay, chorus, reverb, flange, tremolo, wah etc., dont trois utilisables simultanément, 30 presets programmables et une sortie casque/ligne avec simulateur de HP. Il s’agit donc bien de la réponse de Rocktron au Line6 Flextone. Vient ensuite une ligne complète d’ampli, les Rampage Series, dont les modèles les plus huppés, tels le R80 et le R120 bénéficient du système AGX (Automatic Gain Xpander), la disto selon Rocktron et d’une variante du Hush ce qui en fait des appareils totalement silencieux lorsqu’on ne joue pas. Côté rack, le Chameleon 2000, moins cher que son prédécesseur car on en a retiré tout ce qui coûtait cher et dont les acheteurs ne se servait pas vraiment comme les sorties XLR. On lui a ajouté aussi la Dynamic Tube Replication qui le fait réagir comme un ampli à tube lorsqu’on pousse le volume. Plus de fonctions pour moins cher.
YAMAHA DG 130H
Le préampli DG 1000 continue à faire des petits avec notamment cette tête 130 W qui bénéficie d’un tout nouveau baffle, le S412V équipé de quatre Celestion Vintage 30. Si vous préférez les combos, le DG80-112 est fait pour vous avec un Celestion G12H-100. Enfin, chaque série de guitare reçoit sa petite nouveauté dont les plus remarquables sont une douze cordes Pacifica, la 303-12II, l’AES 800B dotée d’un Bigsby et les AEX 520 et 502 nanties respectivement de deux mini humbuckers et deux P90 Dog Ear.