Déjà, elle est superbe dans sa robe en alu brossé, avec un look à la fois massif et élégant, des dimensions gargantuesques (votre wah va vous sembler minuscule !) qui n’excluent pas un design tout en finesse.
Bon elle pése son poids mais c’est plutôt rassurant et combiné au patin super grippant qui recouvre entièrement la base de son socle, ça donne un engin qui ne bouge pas d’un micron même lorsqu’on le malmène. Le pédalier, dont la résistance est réglable via une grosse vis située sous lui, près du "moyeu", présente un patin bien large et bien épais façon pneu sur lequel même une sandale en plastique ne saurait riper. Après celle du look la DVP-1 passe donc haut la main, l’épreuve du confort d’utilisation. La connectique est simple, entrée, sortie et sortie Tuner qui fonctionne quelle que soit la position de la pédale, on peut donc s’accorder en silence et exclure le tuner de la chaîne du son.
Ici pas de crémaillère ou de ficelle pour actionner le potard interne mais une "metal steel band" soit une bande d’acier avec une matière noire et grippante au milieu, et la même chose autour du potard. Cela assure un fonctionnement très précis, progressif (bonjour les swell), ultra silencieux et sans altération du son. Je l’ai testée live, en insert, et je peux vous assurer que la DVP-1 sait se faire oublier tout en devenant très rapidement indispensable. A tel point que je vais me l’offrir, parce que je le vaux bien... Et vous aussi ! Alors... vous attendez quoi ?