Intégré dans un ampli guitare il peut fonctionner de trois manières différentes : constamment à plein régime (amplis Fender, beaucoup de vieux Marshall), à une puissance variable s’ils sont dotés d’un master volume (Marshall JCM 900 ainsi que la plupart des stacks modernes) ce qui autorise une forte saturation à bas volume, soit les deux modes de fonctionnement au choix comme sur certains amplis Matchless. La présence, qui ajoute aigu et tranchant au son, a longtemps été le seul autre réglage disponible agissant sur l’ampli de puissance. D’autres existent maintenant comme le Damping, étouffoir à aigus, et autres réglages renforçant les basses ou jouant sur la bande passante de l’ampli (Cut Matchless, Depth et Voicing VHT).
Sur les amplis de puissance à lampes, on a la possibilité d’agir sur le fonctionnement d’icelles, soit en les faisant travailler de manière différente par variation de leur alimentation (Groove Tubes Solo 75), ou en ne mettant à contribution qu’une partie des composants de chaque lampe (position "triode" sur un sélecteur pentode/triode), ou bien les deux (Boogie Mark IV). Certains amplis autorisent, eux, la mise hors circuit de la moitié de leurs lampes ce qui fait chuter la puissance dans la même proportion (Matchless SC-30), d’autres possèdent un atténuateur de puissance à deux ou trois positions (Carvin XV112), ou ajustable par potentiomètre (Ampeg série VL).
Plus radical encore, le changement du type des lampes de puissance possible sur de plus en plus d’appareils, pour modifier puissance et couleur de façon plus ou moins notable suivant les cas. Comme pour les préamplis, les systèmes modulaires ont favorisé l’apparition d’amplis de puissance rackables sur un nombre d’U variable. Ces appareils, souvent stéréos, se retrouvent chez la plupart des fabricants d’amplification, certains, comme le Marshall 9200, étant de véritables chef-d’oeuvres esthétiques.