Comme son nom l’indique la pédale a effectivement un look de boîte à sardine, renforcé par sa couleur argentée façon alu/boîte de conserve. Toutes les commandes se trouvent sur le dessus de l’engin, les deux footswitches étant séparés des potards par un arceau de protection. Les contrôles regroupent un réglage du taux de compression, un volume de sortie et deux petits interrupteurs à trois positions, Input Filter (Flat, Cut2 et Cut1) et un autre pour ajuster la couleur du rectifier (Brown, Flat et Violet). Le switch libellé True bypass met le compresseur en/hors service tandis que le switch Rectifier met en marche le Rectifier si et seulement si le compresseur est lui-même en fonction, c’est à dire qu’il ne fonctionne pas tout seul. Logique puisqu’il joue sur le grain et la couleur de la compression. Connectique simple pour finir : entrée, sortie et alim sur le devant. La pédale fonctionne aussi à pile et consomme très peu.
Dégustation
Le volume est stratégique car il permet vraiment d’ajuster le niveau de sortie soit pour booster le son quand vous vous servez du Sardine Can, soit pour vous situer au même niveau que lorsque vous n’utilisez pas le compresseur. La compression est vraiment sensible à partir de la moitié du réglage, avant, elle est présente mais subtile. Cut 1 et 2 peuvent venir à votre secours si les basses sont trop présentes un fois l’effet enclenché. On enclenche le Rectifier en couleur Brown où il sonne plus vintage, plus granuleux, c’est très gratifiant en bottleneck ou sur des positions intermédiaires en son crunch. Je n’ai pas trop aimé la couleur Violet, mais les goûts et les couleurs...
A la finale un compresseur joli, marrant, qui fonctionne bien et en fait un peu plus : booster, léger overdrive, bref une pédale intelligente.