Comme toutes les pédales de la marque, la DS 1000 adopte un châssis en alu brossé au look "Flash Gordon chez les Soviets", gage de solidité. Potards façon flèche, switch doux, connexions (entrée, sortie et alim externe 9V), logement de la pile hyper accessible, tout montre le souci de bien faire qui a présidé à son élaboration. Seul couac, l’engin repose sur deux bords en plastique qui glissent sur le sol. Il faudra donc prévoir un patin caoutchouc ou des bandes velcro pour jouer sur scène.
Premier des trois réglages, le taux de disto est efficient surtout dans le premier quart de sa course ; dans le second, il rajoute surtout du "sale", ne changeant plus grand-chose après son point milieu. Cela est à relativiser en fonction du réglage de niveau de sortie qu’il vaut mieux maintenir au-delà de la moitié, question d’efficacité. Enfin le Tone, comme souvent avec le disto, est LE réglage souverain, donnant un son creusé au milieu de sa course, rajoutant des aigus sur la droite et assombrissant le son vers la gauche.
Si la disto délivré par la DS 1000 se range plutôt dans la catégorie "transistor et fier de l’être", elle est musicale et rivalise avec celle de pédale deux fois plus chères. A essayer donc...