L’amPlug comme son nom l’indique est un ampli qui se « plugue » directement sur la guitare un peu à la manière de certains émetteurs. Esthétiquement imaginez une tête d’ampli Vox miniature d’où dépasse une prise jack mâle. J’en profite pour évoquer la seule véritable réserve que m’inspire cet appareil : la position excentrée dudit jack. Cela introduit un déséquilibre une fois l’engin branché que l’on peut cependant rattraper en faisant passer le jack derrière la bandoulière. Cela étant, pour que cela ne se produise pas il aurait fallu positionner le jack au milieu et s’aliéner les possesseurs de strats et autres grattes à jack en coquille donc....
Chaque amPlug possède trois réglages, tonalité, gain et volume, matérialisés par trois molettes affleurant sur le haut de l’appareil. Juste à côté on trouve une entrée auxiliaire au format minijack pour brancher un lecteur CD ou MP3. La sortie casque/ligne est quant à elle située sur le petit côté supérieur du boîtier.
Plug n’ Play
L’appareil s’alimente au moyen de deux piles AAA, censées lui assurer 20 heures d’autonomie. C’est une donnée constructeur, donc optimisée, mais je dois dire que même après une utilisation intensive du Classic rock je n’ai pas constaté de dégradation des performances.
Bon je vous donne mon tiercé dans l’ordre pour moi c’est : Classic Rock, Dist, AC30. Cela étant aucun des trois n’est mauvais. Le Classic Rock a ma préférence en cela que, se situant entre les deux autres, il crunche aussi bien que l’AC et sature aussi sans complexe, ne laissant l’exclusivité à ses frères que sur les crunchs très légers (AC30) et les distos creusées façon metal (Dist).
Alors je ne vais pas vous raconter d’histoires, l’Amplug ne va pas être la pierre angulaire de votre home-studio, ni la base de votre son de guitare. Ce n’est pas sa vocation. En revanche si vous cherchez un appareil pas prend-la tête, pas cher, transportable dans votre gigbag, pour jouer dans le train, sur la plage ou dans une chambre d’hôtel avec un son plus que décent dans les oreilles, précipitez-vous, c’est l’affaire de l’année.